Par Mon’Esse
Le Syndicat des enseignants du Cameroun pour l’Afrique (Seca) a recommandé, par voie de communiqué, la reprise de toutes les épreuves du probatoire général, session 2024, qui se sont retrouvées sur les réseaux sociaux, la veille, et ont été traités par plusieurs candidats.
Ces épreuves concernent la littérature, la langue, l’informatique, la philosophie, les mathématiques, les sciences de la vie et de la terre, éducation à l’environnement, hygiène et biotechnologie et l’épreuve de physique, toutes les séries confondues.
Sur Facebook, relate le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, un groupe du nom de «Office du Baccalauréat du Cameroun 2023 (8070)», fort de plus de 238.000 membres, a publié des épreuves depuis le début de l’examen et, avant que celles-ci n’atterrissent sur Facebook, des foras WhatsApp étaient visiblement pris d’assaut.
«Les diplômes obtenus par fraude ne sont pas différents de faux diplômes», rappelle le Seca, qui invite dès lors les autorités des structures concernées à diligenter des enquêtes pour identifier les véritables coupables, puis les sanctionner à la hauteur du crime.
Et de constater qu’après le probatoire général avec les fuites sur les réseaux sociaux des épreuves effectivement traitées par les candidats le lendemain, la ministre des Enseignements secondaires, Nalova Lyonga, a fait une sortie au cours de laquelle elle annonçait que les épreuves écrites dudit examen s’étaient bien déroulées.
Cette attitude, pointe le syndicat, constitue une fuite grave qui jette du discrédit sur ce qui restait encore du système de certification camerounais.