Par Serge Aimé Bikoi
Au cours de cette réunion du bureau politique national du Pcrn, Aristide Bitouga et ses collatéraux prennent cette décision parce qu’ils considèrent que “l’unité nationale est un acquis précieux dont la préservation et la célébration incombent à tous les citoyens camerounais”. Le bureau politique national ajoute que “l’empêchement abusif de défiler n’emporte pas le renoncement à ce qui nous est le plus cher. Les responsables des démembrements devront encadrer rigoureusement leurs camarades afin de les tenir éloignés des provocations de toutes sortes, notamment lors des rassemblements citoyens subséquents aux défilés”.
Autre résolution non des moindres prise, c’est celle liée au fait que le mandat du président national du Pcrn, Cabral Libii, membre du bureau national, demeure en vigueur jusqu’à la tenue du prochain congrès ordinaire électif qui ne peut être convoqué que par le président national.
De plus, c’est la 3ème résolution, le président national, Cabral Libii, reçoit mandat d’intensifier, auprès des Camerounais, la diffusion du projet de rupture qu’il porte, à l’effet d’affiner sa candidature à l’élection présidentielle de 2025.
Enfin, le bureau politique national a réitéré sa totale confiance en la justice camerounaise. Cette dernière représente aujourd’hui au Cameroun, le dernier rempart de la paix durable, l’ultime refuge des citoyens victimes des abus et des excès de certaines personnes qui incarnent l’autorité de l’État.
Cette réunion du bureau politique national du Pcrn se tient dans un contexte où cette formation politique est interdite de participer aux festivités de la 52ème éditon de la fête de l’unité nationale. Au moins 290 sous-préfets des différents arrondissements ont, depuis ces derniers jours, rendu publiques des notes informatives consistant à informer les mandataires de ne pas prendre part à la parade civile dans les communes respectives. Le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, est le patron des autorités administratives qui a, le premier, donné le ton, en adressant, le 14 mai 2024, une informative au directeur général des élections, laquelle légitime Robert Kona comme leader national de ce parti en lieu et place de Cabral Libii. Toute chose récusée par le bureau politique national.