Par Joseph OLINGA N.
Le procès verbal de non-conciliation délivré par la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc) date du 23 février 2024. A la requête de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc), la commission présidée par le Professeur Nchimi Mebu Jeanne Claire constate que le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot),
“M. Samuel Eto’o Fils a perdu sa qualité de président de la Fecafoot suite à la condamnation à 22 mois de prison.”
La commission siégeant dans le cadre d’une conciliation de procédure d’urgence constate
“avec toutes les conséquences de droit, la nullité de toutes les décisions prises par les organes juridictionnels issus de la résolution numéro 15 prise lors de l’assemblée générale de la Fecafoot tenu le 27 août 2022 à Douala.”
Dans les faits, la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun déclare le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o Fils
“coupable de violation des dispositions de l’article 13 alinéa 3 et 4, de l’article 15, de l’article 24 alinéa 1 et l’article 25 du Code d’éthique de la Fecafoot en vigueur au moment des faits.”
Outre sa présidente, Professeur Nchimi Mebu Jeanne Claire, la Cour constituée du magistrat Eyike Vieux et Maître Darna Bernard, penche pour la suspension du président de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o Fils
“De toute activité liée au football pour une durée de huit (08) ans.”
Il aurait fallu qu’il vous présenta un visage hideux pour qu’advienne cette décision d’ailleurs évidente aux yeux de la loi.
Nous savons aussi d’où venait sa protection.
C’est comment avec vous ?
Cette décision est excessivement lourde pour notre icône du football.
Il n’a donc rien fait de bien pendant toute la durée de son mandat a la tête de la fecafoot ?