Par Julie Peh
Bangangté, ville de la région de l’Ouest du Cameroun, est sous le choc après un nouveau drame qui a secoué la communauté. Le jeune Tchouateu Paquielle 15 ans, aurait asséné pas moins de quatre coups de poignard dans le cœur de son frère aîné agé de 17 ans. Une violence extrême qui témoigne de l’intensité de la dispute et de la détermination du meurtrier. Les secours, arrivés rapidement sur les lieux, n’ont pu que constater le décès du jeune Tchounte Cabrel, laissant derrière lui une famille et une communauté sous le choc. Immédiatement après son geste, Tchouateu Paquielle a pris la fuite. Selon des rumeurs non confirmées, il aurait pris la direction de Douala, la capitale économique du pays. Les forces de l’ordre ont lancé une vaste opération pour retrouver le suspect et le traduire en justice. Une traque qui s’annonce difficile, mais que les autorités promettent de mener avec la plus grande détermination.
Ce drame fratricide intervient seulement quelques jours après un autre événement tragique qui avait déjà secoué Bangangté , le viol et le meurtre d’une fillette de 6 ans. Une succession de drames qui laisse la ville meurtrie et qui soulève des questions sur la montée de la violence, en particulier chez les jeunes. Les autorités locales, interpellées par ces événements, promettent des mesures fortes pour enrayer cette spirale meurtrière et restaurer un climat de sécurité.
Au-delà de Bangangté, c’est tout le Cameroun qui semble confronté à une vague de criminalité sans précédent. Sur les réseaux sociaux, certains parlent même d’une « tournée nationale du crime », comme si la violence se déplaçait de ville en ville, frappant aveuglément et laissant derrière elle des communautés traumatisées. Un phénomène inquiétant qui appelle une réponse forte et coordonnée de la part des autorités, mais aussi une réflexion de fond sur les racines de cette violence.