Par Joseph OLINGA N.
A priori, l’Union nationale des camionneurs professionnels du Cameroun (Uncpc) souligne que “Notre liste n’est pas exhaustive, c’est pour cela que nous nous joignons à ce que d’autres présidents de syndicats ont déjà énumérés sauf que nous nous desolidarisons de tous ceux qui ont pris la voie de la grève.”
La correspondance signée du président national de l’Union nationale des camionneurs professionnels du Cameroun, Lambert Onguene sollicité l’extension des conventions collectives ; La réglementation des postes de contrôle routier de la police, la gendarmerie, les eaux et forêts, les mairies et le ministère des transports.
La correspondance signée le 14 février 2024 appelle également à la lutte intensive contre la corruption, le favoritisme et l’arnaque sur les postes de pesage et de contrôle des forces de maintien de l’ordre. L’union nationale des camionneurs professionnels du Cameroun souligne aussi la nécessité d’asseoir un mécanisme de protection “permettant de couvrir la prime de risque à reverser aux conducteurs desservants les pays voisins insécurisés qui meurent tous les jours sans que leurs corps ne soient rapatriés.”
Sur la même lancée, les camionneurs professionnels dénoncent l’interdiction de traverser certaines villes avant 23 heures. Selon le président de l’Union nationale des camionneurs professionnels du Cameroun, Lambert Onguene “Cette mesure entraîne les conducteurs aux accidents parce qu’ils prennent le volant parfois fatigués, drogués ou ivre.” Au final, la revendication des camionneurs professionnels du Cameroun intègre la réforme de la politique de prévention et de sécurité routière ; La levée de la pose des sabots sur des véhicules en panne ou stationnés sur des espaces non-balisés dans les villes. Mais aussi l’insertion des camionneurs dans tous les comités de dialogue social.
