Par Pierre Laverdure OMBANG
L’ex-cadre de la Commission des Droits de l’homme du Cameroun, Mme Tsemo, a essuyé un nouvel échec devant la justice. Malgré ses multiples tentatives de médiatisation pour discréditer le Pr James Moyangue Kobila, président de la Commission des droits de l’homme du Cameroun, elle a de nouveau été déboutée.
Lors de l’audience du 4 juin 2024 au Tribunal de grande instance de Yaoundé, les avocats de Mme Tsemo ont plaidé en vain pour que le juge rejette la demande de huis clos présentée par les conseils du président de la Commission. Ces derniers ont insisté sur la nécessité de protéger la dignité de leur client, notamment dans les affaires sensibles liées aux mœurs.
Il est apparu que les conseillers juridiques de Mme Tsemo ont mal conseillé leur cliente en cherchant à médiatiser l’affaire pour ternir l’image de l’universitaire réputé pour son intégrité. Cependant, les accusations portées, liées à des allégations d’atteinte aux bonnes mœurs, ont rendu cette stratégie contre-productive, aboutissant à l’ordonnance de huis clos par le tribunal.
Ce nouveau revers judiciaire constitue un coup dur pour Mme Tsemo, dont les plans semblent désormais compromis.
L’affaire a été renvoyée au 6 août 2024 pour l’ouverture des débats. L’épouse du pasteur Tsemo devra alors apporter des preuves convaincantes pour étayer ses accusations de harcèlement sexuel à l’encontre du président de la Commission des droits de l’homme du Cameroun, malgré les déclarations contraires de ce dernier.
