Par Sandra Embollo
« Elle est constituée de Samuel Tela, Directeur de la Trésorerie (le même qui dernièrement en pleine pénurie de carburant au Cameroun , lors d’une réunion à l’immeuble étoile avait affirmé sans pince rire que les caisse du trésor public était vide à cause des incessants appels de fonds du cabinet civil), de l’honorable Paul Éric Djomgoué, député Rdpc du Mfoundi et homme d’affaires spécialisé dans les marchés publics, et de Jean Claude Ngamani, alias Longchamp, vendeur en prêt-à-porter converti aux marchés publics. On les dénomme « La confrérie des chaussettes rouges » parce que ces messieurs portent tous des chaussettes de couleur rouge ou rose », écrit Boris Bertolt.
« L’objectif de cette confrérie est d’assurer la priorité des paiements de leurs factures au Trésor, et arbitrer le règlement des factures de leurs concurrents. Plusieurs prestataires de l’État font ainsi les frais des arbitrages financiers de cette officine qui envisage de décider du sort des hommes d’affaires de l’Ouest en particulier, et du Cameroun en général », poursuit-il.
Le levier de la trésorerie publique ne devrait pas être laissé aux mains de certains individus qui l’utilisent aujourd’hui pour assujettir leurs concurrents au sein de la communauté des hommes d’affaires
« Ainsi, cette officine s’est réunie au mois de septembre dernier dans le bureau du Directeur de la Trésorerie pour, entre autres sujets, paralyser les agences de voyages qui fournissent les billets d’avion au personnel de la Présidence de la République, parmi lesquelles Euro Voyage, Sofitoul, Yao Voyage et Mondo Tour. C’est ainsi que plusieurs factures des déplacements de Paul Biya ne sont pas payées depuis plusieurs mois. Le levier de la trésorerie publique ne devrait pas être laissé aux mains de certains individus qui l’utilisent aujourd’hui pour assujettir leurs concurrents au sein de la communauté des hommes d’affaires »,
Conclut le journaliste Boris Bertolt.