Par Mon’Esse
Le secrétaire général de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) Blaise Djounang a informé la présidente de la Ligue féminine de la discipline, Céline Eko de ce que l’instance fédérale avait décidé de diviser par deux les salaires des joueuses du championnat d’élite initialement arrêtés à 100.000 Fcfa (161 dollars)/mois.
Ledit courrier n’indique pas les raisons de cette mesure, appelée à entrer en vigueur avec le début du championnat féminin de première division, le 14 janvier 2023.
De même, aucune explication n’est donnée quant à ce cas patent de discrimination par rapport aux athlètes masculins, dont le salaire jadis aligné à celui des dames ne devrait connaître aucune réduction.
Des indiscrétions font néanmoins état d’une grave crise de trésorerie à la Fecafoot, où l’heure semble désormais à l’austérité un an après l’arrivée de l’ex-goléador Samuel Eto’o Fils à la présidence du bureau exécutif.
Les mêmes sources, sous le sceau de l’anonymat, précisent que la fédération, sous contrat avec un sponsor pour le football féminin, n’a plus de quoi honorer la moitié des salaires des joueuses comme initialement prévu, la société brassicole partenaire devant désormais toute seule supporter le poids de cette charge financière.
C’est pourtant le même Eto’o qui, voici quelques mois encore s’extasiait des retombées financières attendues du nouvel équipementier One All Sports, qui apprenait-on alors apportait 1 milliard de francs par an dans les caisses de l’instance fédérale pendant une durée minimale de trois ans.
