Par Léopold DASSI NDJIDJOU
Mandela Center International et ses partenaires internationaux
« condamnent avec la toute dernière énergie, cette négligence inadmissible du Maire Augustin Tamba de la commune de Yaoundé 7 et ce, contrairement, aux instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’homme »,
lit-on dans le communiqué signé depuis Montréal au Canada.
Dans la foulée, ils exigent avec fermeté des mesures conservatoires et des mesures urgentes pour éviter des accidents qui pourraient être dommageables notamment, par noyade ou par des véhicules qui auraient plongé sous le pont décrié.
Par ailleurs, le maire est clairement averti qu’en cas d’inaction, tout dommage subi du fait de ce pont sera retenue directement contre lui. Pour finir, Mandela center international et ses partenaires recommandent vivement au gouvernement camerounais
« de prendre des mesures spéciales conformément à ses engagements internationaux en vue de la protection effective des droits fondamentaux qui sont ainsi violés au quotidien ».
Il faut rappeler que ce pont est situé aux alentours du Ponceau reliant le carrefour Nkolbison à l’Université catholique d’Afrique centrale (Ucac), dans la commune de Yaoundé 7. L’Ong fait savoir qu’au terme d’une récente forte pluie, plus de cent véhicules étaient entassés
« ne pouvant pas traverser le pont parce que non seulement il est totalement détérioré (pont immergé construit avec du bois) mais également ce pont immergé est fait en matériaux de type provisoire ».
Bien plus la rivière qui traverse le pont a déjà emporté plusieurs victimes,
« des enfants décédés à cause de ce pont qui est devenu un extrême danger public dans cette commune ».
Mandela Center International précise qu’il vient d’adresser une correspondance à Monsieur Augustin Tamba pour lui signifier l’urgence à prendre des mesures d’abord conservatoires et des mesures urgentes, ensuite pour éviter des accidents qui pourraient être dommageables notamment, par noyade ou par des véhicules qui auraient plongé sous ce pont. Il rappelle entre autres qu’il est évident que la non-réfection du pont en question engage
« la responsabilité pénale du maire Augustin Tamba dans la mesure où le Code général des collectivités territoriales lui confie le soin de prévenir et de faire cesser les accidents et les fléaux calamiteux ainsi que les pollutions de tout nature, de pourvoir d’urgence à toutes les mesures d’assistance et de secours et s’il y a lieu, de provoquer l’intervention de l’administration supérieure qu’est le pouvoir central de Yaoundé ».
L’Ong estime que près de 7 000 personnes sont concernées par ce pont qui aujourd’hui est immergé.