Par René Mbarga
Il l’a lui-même annoncé en grandes pompes sur la toile “Je suis libre et à la maison”. Après deux jours, de garde à vue au secrétariat d’État à la défense (Sed), le cyber activiste Sébastien Ebala a été remis en liberté. Aucune charge n’est retenue contre lui.
Arrêté par les renseignements militaires, après les élections présidentielles d’octobre 2018 pour avoir présenté l’opposant Maurice Kamto comme étant le véritable vainqueur de ce scrutin, Sébastien Ebala avait été écroué avant d’être libéré.
Il y a environ une semaine ; dans une vidéo publiée sur la toile, l’activiste avait copieusement injurié certains déplacés internes; qu’il accuse d’émpester les taxis de la capitale. Cette sortie avait eue l’effet d’un électrochoc au sein de l’opinion, où des voix s’étaient élevées pour réclamer sa mise aux arrêts. Convoqué par les éléments du Sed, dans la foulée, il n’avait pas jugé utile de déférer à cette convocation.
Dans une vidéo publiée sur son compte Youtube il y a quelques heures, le lanceur d’alerte Rémy Ngono a révélé fort à propos, que ce polémiste qui avait osé, couvrir la pasonaria des droits de l’homme Maxililienne Ngo Mbe d’injures serait en réalité, un indicateur au service du chef de division de la sécurité militaire, le très redouté colonel Joël Émilie Bamkouï et par ricochet un pion du pouvoir de Yaoundé.