Par René Mbarga
Depuis quelques heures, des rumeurs lancinantes font état de la démission de Michèle Ndocki des rangs du mouvement pour la renaissance du Cameroun. Probablement pour démentir ces informations, la concernée a choisi de ramer à contre courant sur les réseaux sociaux :” Je suis candidate à la présidence du mouvement pour la renaissance du Cameroun, je prépare avec ceux qui croient en notre projet, la plus belle compétition de son histoire à partir du 4 novembre prochain” et plus loin, poursuit elle:” qu’ils continuent à faire du bruit, nous on ne va nulle part ; et s’ils s’amusent on va gagner”.
Réagissant à ce post de l’avocate, certains extrémistes du parti de Maurice Kamto, ne prennent pas au sérieux l’intention de Michèle Ndocki de vouloir challenger leur président ; au motif qu’elle n’avait pas en son temps, pris part au renouvellement des organes de base de cette formation politique.
Je pars ou je reste…
Cette attitude porte d’ailleurs à confusion, d’autant plus que la candidate annoncée publie en même temps, l’un de ses anciens post :” Le Mrc n’est pas un parti politique, mais une espèce de secte extrêmement dangereuse pour le Cameroun. Si je m’en étais aperçu assez tôt, les choses auraient été autrement.” Fin de citation.
Pour rappel, il y a quelques jours, Sosthène Médard Lipot, jusque là, conseiller spécial du président de ce parti politique et ancien secrétaire national à la communication avait solennellement annoncé sa démission. Le journaliste avait motivé sa décision, par la prise en otage du mouvement pour la renaissance du Cameroun, par des extrémistes.