Par Mon’Esse
La phase I de la Couverture santé universelle (Csu) a déjà permis d’enrôler plus de 2,4 millions de personnes au Cameroun, selon une annonce publiée jeudi par le ministère de la Santé publique (Minsante).
Lancée le 12 avril 2023 à Mandjou (Est), elle a également enregistré quelque 3,1 millions de pré-enrôlements, ainsi qu’environ 530.000 enfants consultés gratuitement et plus 360.000, âgés de 0 à 5 ans, traités sans frais du paludisme simple et grave.
Et, alors que 57.384 séances de dialyse ont été effectuées à 15.000 francs l’année au lieu de 520.000 francs auparavant, toutes les personnes souffrant de Vih/Sida ou de tuberculose reçoivent gratuitement leur traitement.
La Csu, initiative du président Paul Biya, est un mécanisme destiné à renforcer l’accès des populations aux soins de santé de qualité, le paquet de soins de départ donnant, entre autres, la possibilité aux patients souffrant d’insuffisance rénale de réaliser leur dialyse dans les centres ouverts dans les dix régions du pays.
Dans un premier temps, les femmes enceintes et les nouveaux nés des régions de l’Adamaoua, de l’Est, de l’Extrême-Nord, du Nord et du Sud sont pris en charge dans le projet «chèque santé», implémenté depuis quelques années dans le septentrion.
Ce dispositif a permis de subventionner, jusqu’en 2022, plus de 1,2 million d’accouchements, moyennant la souscription d’un chèque de 6000 francs couvrant toutes les dépenses liées au suivi de la grossesse et à l’accouchement, même en cas de complications.
La Csu semble néanmoins connaître quelques difficultés à l’intérieur même du gouvernement, du fait de batailles de légitimité ou de pouvoir opposant des pontes du régime.
