Par Mon’Esse
Le Front pour le changement du Cameroun (Fcc), une coalition de partis politiques de l’opposition, vient d’assigner en justice le ministre de l’Administration territoriale (Intérieur), Paul Atanga Nji pour abus de fonctions et de contrainte de fonctionnaire, des délits prévus et réprimés par le Code pénal local.
Dans la citation directe à lui servie, jeudi par voie d’huissier et parvenue le lendemain à la rédaction, il lui est reproché d’avoir interdit à un groupe de partis de s’organiser ou de mutualiser leurs efforts pour l’atteinte d’un ou plusieurs objectifs, dans le but de concourir à l’expression des suffrages populaires, toute chose qui constitue leur mission constitutionnelle et qui n’est interdite par aucune norme juridique.
Le Fcc, qui réclame des dommages et intérêts, indique avoir initié une dynamique de personnes physiques et morales, «ayant en commun le but d’obtenir une alternance politique au sommet de l’Etat du Cameroun».
Ladite coalition réagit ainsi à un communiqué, publié le 12 mars par M. Atanga Nji et accusant non seulement le Fcc mais également l’Alliance politique pour la transition (Apt) de mener des activités «illégales» à travers le territoire national, des mouvements «clandestins» étant par ailleurs allés «en prison rencontrer des terroristes condamnés pour des crimes graves (…), dans le but de nouer une alliance politique».
Face au constat d’illégalité, le membre du gouvernement a instruit la mise d’un terme au fonctionnement de ces associations, non prévues par la règlementation du pays.
On rappelle qu’une élection présidentielle est prévue dans le pays en octobre 2025.
Ne soyez pas trop dur avec lui, il a fait droit à Mokolo….et connais juste le maniement du Moulinex
En plus il va se sentir obligé d intimider des magistrats
Où allons nous au Cameroun si on commence à demander aux gouvernants d,appliquer mes lois….
Aucune loi qui interdise les Alliances politiques au Cameroun