Par Sandra Embollo
Il n’est pas revenu pour le match aller face au Cap-Vert, car il avait dénoncé le manque de professionnalisme de la fédération, alors que c’est le ministère des Sports qui organise tous les déplacements et les matchs. La Fédération n’a aucun pouvoir sur la sélection. Et là, il a accepté…
Vous savez pourquoi ?
Il a eu le brassard de capitaine. Avec moi, cela n’aurait pas été le cas. Donner le brassard à quelqu’un qui a fait grève et boycotté un match, parce que le ministre des Sports de l’époque ne voulait plus de lui comme capitaine ? Impossible. Quant à ses déclarations sur l’amateurisme autour de la sélection, les joueurs voyagent dans de très bonnes conditions, ils logent dans des hôtels de luxe, et les primes sont d’un montant très correct et payées dès la fin des matches. Ce prétexte est un moyen de se dédouaner des mauvais résultats. Qui en est le plus responsable? Le président ? Les entraîneurs qui changent tous les 10 mois en moyenne ? Les joueurs et tous les opportunistes qui créent un climat délétère autour de la sélection, espérant à des fins personnelles et financières prendre le pouvoir de la Fédération ? Aujourd’hui des gens se prosternent devant Eto’o, alors qu’il y a à peine un mois, ils le critiquaient lors des réunions. »