Par Paul Tjeg
Au mois de novembre, les habitants des localités de Buea, Tiko et Tombel dans la région du Sud-Ouest ont été confrontés à une épidémie de Choléra. Selon le dernier rapport du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’Onu (Ocha), 142 cas ont été recensés pendant cette période, ainsi que 8 décès. Dans le même document, Ocha indique que « d’autres cas suspects ont été signalés dans d’autres districts sanitaires à la date du 3 novembre. Le dernier district sanitaire touché est celui de Tombel, avec 38 cas et cinq décès, soit un taux de létalité de 13,2 % », peut-on lire dans ce rapport.
Bien que le gouvernement ait réagit avec promptitude pour tenter d’endiguer l’épidémie, son action s’est toutefois heurtée à de nombreuses contraintes. « l’accès à l’épicentre de l’épidémie est limité par des contraintes physiques et sécuritaires, l’accès à l’eau et aux installations d’hygiène et d’assainissement n’est pas adéquat et le district sanitaire dispose de ressources humaines et matérielles limitées pour répondre de manière adéquate à l’épidémie», détaille Ocha.
Cependant Même si le confinement et l’insécurité ont affecté la capacité de réaction à l’épidémie de choléra, «les partenaires sanitaires ont pu adapter d’autres modalités d’intervention pour assurer la continuité de la fourniture d’une assistance sanitaire vitale dans 38 des 39 districts sanitaires des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », fait savoir Ocha.
Une résilience qui a permis à date, de vacciner plus de 3100 personnes