Par Sandra Embollo
est ce que rapporte le site aBamaco, citant des sources de la Cédéao. La réunion portera également sur le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger, qui formaient l’Alliance des États du Sahel (AES), de l’organisation.
Auparavant, le magazine Jeune Afrique, citant des ministres ouest-africains anonymes, avait indiqué qu’il existait une possibilité de lever les sanctions contre le Niger. Selon lui, cela pourrait être fait pour ramener le Burkina Faso, le Mali et le Niger au sein de la Cédéao.
Fin juillet 2023, un groupe de militaires de la garde présidentielle du Niger se mutine et annonce la destitution du président Mohamed Bazoum. Le Conseil national pour le salut de la patrie, dirigé par le commandant de la garde Abdourahamane Tchiani, est formé pour gouverner le pays. Les dirigeants des États membres de la Cédéao ont imposé des sanctions sévères contre les rebelles et exigé la libération de M. Bazoum, menaçant de recourir à la force.
Les autorités du Burkina Faso et du Mali ont déclaré qu’elles avaient l’intention de considérer toute intervention militaire au Niger comme une déclaration de guerre à leur encontre. Elles ont promis de “prendre des mesures d’autodéfense pour soutenir les forces armées et le peuple nigériens”. Le 16 septembre 2023, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont signé une charte pour la création de l’AES, une organisation de défense collective dans une zone clé de la région. Fin janvier, les trois pays ont annoncé leur retrait de la Cédéao. Récemment, des informations ont fait état de projets de transformation de l’AES en Confédération des États du Sahel.