Par Mon’Esse
La population des localités congolaises de Ngombé et Ouesso s’en est, le 15 avril et en guise de représailles, prise à des ressortissants camerounais et à des commerces tenus par ceux-ci, en représailles à l’assassinat d’une fille du pays âgée de 26 ans, selon un rapport adressé par son cabinet au ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local.
A en croire ce document, consulté samedi par la rédaction, tout est parti d’un rendez-vous que Mme Séphora Naloziack avait, le 12 d’avant, avec une personne dont l’identité n’avait pas alors été révélée.
«Aux environs de 19 heures, une amie de la victime, Madame Sahara, résidant à Pointe Noire, a contacté la famille en leur informant qu’un inconnu l’avait contactée via le compte Whatsapp de la victime et réclamait à la famille une somme de 500.000 Fcfa à titre de rançon, et au père de l’enfant de la victime la somme de 1.000.000 Fcfa.»
L’enquête ainsi ouverte, à la suite d’une plainte de la famille, permettra alors d’identifier un suspect, le nommé Xavier Moussa, présenté comme un chauffeur de taxi de nationalité camerounaise, qui sera interpellé et gardé à vue.
La situation ayant été mise sous contrôle, des patrouilles ainsi qu’un comité de vigilance, ont été mis en place et abouti, le 18 avril, à la découverte du corps de l’infortunée dans la forêt environnante de Ouesso.
L’enquête, puis la traque qui s’en sont suivies ont abouti à l’arrestation, le 18 avril dans la localité frontalière camerounaise de Moloundou, du nommé Ndjoya Mouhamed Crancisse, en cavale et qui est le présumé auteur du meurtre.
La note précise que «les suites judiciaires de cette affaire seront données conformément aux accords de coopération judiciaire liant le Congo et le Cameroun».