Par Mon’Esse
Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o Fils, sera entendu jeudi par la commission de discipline de la Confédération africaine de la discipline (Caf), en vue de répondre des accusations de trucage de matches.
Sans révéler les noms des plaignants, l’institution continentale avait, en son temps, indiqué avoir reçu
«des demandes écrites venant de plusieurs parties prenantes du football camerounais».
Bien que les allégations soient à première vue sérieuses, poursuivait le communiqué, Samuel Eto’o est présumé innocent jusqu’à ce qu’une instance judiciaire appropriée conclue le contraire.
La Caf avait alors précisé qu’elle
«ne fera aucune autre annonce pendant que les enquêtes sont en cours et ne fera de déclarations publiques que lorsque les procédures seront terminées».
Mais le présumé coupable, s’exprimant sur France 24, s’était à son tour indigné :
«L’instance faitière du football africain s’est lancée, pour ma part, beaucoup trop tôt dans un communiqué sans même prendre la peine, sept-huit mois après, de m’interroger, c’est inacceptable.»
Le quadruple Ballon d’or africain devra, en autres, s’expliquer sur le cas de Victoria United, dont il aurait en 2022-2023 favorisé la montée en Elite One, en témoigne un enregistrement audio d’un échange équivoque avec le président du club, Valentin Nkwain.
S’il est reconnu coupable, Samuel Eto’o encourt une suspension de 5 ans de toutes les activités du football.
