Par Joël Onana
Ces achats de fruits ont représenté une dépense totale de 4,1 milliards de Fcfa, à en croire la même source. Ce qui correspond à une baisse de 3,1% en glissement annuel. Ces achats de fruits contribuent à creuser la balance commerciale d’un pays pourtant doté d’un potentiel agricole enviable.
« Le Cameroun compte 7,2 millions d’hectares de terres arables (moins de 2 millions effectivement cultivés à fin 2012, NDLR), 400 km de façade maritime, 2 millions d’hectares de pâturage, un climat diversifié avec sept zones agroécologiques », avait détaillé le ministre de l’Agriculture, Gabriel Mbairobe, au cours d’une table ronde organisée dans le cadre du 2e sommet sur l’alimentation en Afrique, le 26 janvier 2023 à Dakar, la capitale sénégalaise.
Et ce membre du gouvernement camerounais de poursuivre : « notre richesse c’est l’agriculture. Mais, cette dernière peine à atteindre ses objectifs parce qu’aujourd’hui, nous importons pour environ 900 milliards de Fcfa de produits agricoles par an, dont 400 milliards de Fcfa de céréales ».