Par Mon’Esse
L’exploitation du gisement de fer camerounais de Ngovayang, dans la région du Sud, démarrera avant janvier 2025, a-t-on appris dans les services compétents du ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique.
Cette annonce intervient au lendemain d’une visite sur le site du chef de ce département, Fuh Calistus Gentry.
Ici, apprend-on, les études d’ingénierie, réalisés par la Cameroon Mining Action (Camina SA), filiale de l’indien Jindal Steel and Power Limited, battent leur plein.
Selon le membre du gouvernement, cité par la presse locale, 10.000 mètres linéaires de forage seront réalisés d’ici fin mai et la certification des réserves, par une entreprise sud-africaine, d’ici fin juin avant la construction de l’usine d’enrichissement du minerai de fer et de l’oléoduc, qui pour sa part débutera avant fin 2024.
Le projet promet la création de 2000 emplois directs, dont plus de 1000 pendant la phase d’exploitation mais aussi 20.000 emplois indirects.
Le minerai de fer de Ngovayang, extrait dans une zone très enclavée, sera acheminé au port de Kribi via un pipeline contrairement aux autres sites en construction de Bipindi-Grand-Zambi, Kribi-Lobe (Sud) et Mbalam (Est), qui transiteront par les voies terrestres et ferroviaires.
Avec plus de 483,282 milliards de francs d’investissements directs étrangers destinés à la mise en valeur du projet, la réserve initiale de Ngovayang est estimée à 300 millions de tonnes de minerai de fer, susceptibles d’augmenter à 800 millions de tonnes.
