Par Sandra Embollo
L’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances de l’incident devant l’entrée de l’ambassade des États-Unis à Aoukar, à 15 km au nord de Beyrouth. Un communiqué de l’ambassade américaine confirme l’incident, mais ne mentionne pas de blessés parmi le personnel, comme l’indique l’armée libanaise.
At 8:34 a.m. local time, small arms fire was reported in the vicinity of the entrance to the U.S. Embassy. Thanks to the quick reaction of the LAF, ISF, and our Embassy security team, our facility and our team are safe. Investigations are underway and we are in close contact…— U.S. Embassy Beirut (@usembassybeirut) June 5, 2024
La confusion règne aussi sur le nombre de tireurs. Des sources de sécurité libanaises citées par plusieurs médias parlent de trois assaillants. L’un d’eux a été blessé et arrêté par les forces de l’ordre. Deux autres seraient encore en fuite.
Sur des vidéos filmées par des riverains, on peut entendre des tirs nourris de fusils mitrailleurs. Des photos circulant sur les réseaux sociaux montrent au moins un homme armé d’une kalachnikov, présenté comme l’un des assaillants. L’armée procède à un ratissage dans la région et a établi un périmètre de sécurité dans un rayon d’un kilomètre.
Cette attaque contre le vaste complexe de l’ambassade des États-Unis, construit sur une colline, n’a pas été revendiquée. En septembre dernier, un livreur libanais de 26 ans avait ouvert le feu sur l’ambassade, sans faire de victime. Lors de son interrogatoire par la police, il avait expliqué avoir tiré pour « se venger » après avoir été humilié par le personnel de sécurité.
