Par Julie Peh
Cette suspension annoncée le 10 avril dernier par les autorités de la transition a pour but, selon le gouvernement, de créer les conditions pré-requises le dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale. Dialogue auquel refuse de participer Cette coalition regroupe la quasi-totalité des partis et des organisations de la société civile du pays.
Les partis signataires de la déclaration du 31 mars contestent la prolongation de la transition au-delà de la date du 26 mars dernier. Cette échéance avait pourtant été fixée par les autorités de Bamako elles-mêmes.
Ces partis et associations exigent aujourd’hui de pouvoir reprendre leurs activités. Ils ont constitué « un pool d’avocats » pour contester un décret qu’elles jugent « tyrannique et liberticide ».