Par Julie Peh
Cette mesure d’exception, prise pour le Nord-Kivu et l’Ituri, a restreint les libertés publiques et remplacé l’administration civile par des responsables militaires et policiers, sans parvenir à ramener la paix. Ce dispositif transitoire consistera au rétablissement de l’autorité civile dans les entités territoriales décentralisées et déconcentrées qui sont déjà sécurisées et sous contrôle des Forces armées de la Rdc. Ceci implique la levée des restrictions constitutionnelles des citoyens, notamment la libre circulation des personnes et de leurs biens en mettant fin au couvre-feu, la liberté de manifestation pacifique et de réunion.
Cet allègement progressif et graduel de l’état de siège intervient à un peu plus de deux mois des élections présidentielle, législatives, provinciales et locales prévues le 20 décembre. Dans son message, Félix Tshisekedi relève toutefois une amélioration de la situation sécuritaire dans certaines zones des deux provinces concernées.