Par Julie Peh
C’est une bonne surprise pour le Labour, qui a recueilli le soutien de 120 personnalités, investisseurs et dirigeants d’entreprises britanniques. Parmi les signataires, de grands noms tels que la banque JP Morgan, l’aéroport d’Heathrow ou encore le constructeur automobile Aston Martin.
Un tel soutien contraste avec la défiance des milieux patronaux du temps où Jeremy Corbyn, considéré trop à gauche, était à la tête du parti. Son successeur Keir Starmer, bien placé pour devenir le prochain Premier ministre, a recentré le parti sur des objectifs économiques.
Lundi prochain, le Labour va annoncer sa stratégie « à la fois en faveur des entreprises et des salariés. » Mais le camp conservateur a répliqué que « des lois syndicales à la française feront bien des dégâts sur l’économie et les emplois ».
Les travaillistes, avec 20 points d’avance dans les sondages depuis près d’un an, estiment que c’est, au contraire, le gouvernement conservateur qui a mal géré l’économie pendant 14 ans, en n’apportant aucune stabilité aux entreprises et en infligeant au pays dans une inflation historique.