Par Julie Peh
La Cour des affaires pénales a jugé que les assassinats, les séquestrations et les tortures imputés à l’ancien ministre faisaient partie d’une série d’attaques systématiques contre la population civile, constituant ainsi des crimes contre l’humanité. Cependant, elle a abandonné les accusations de viol.
Les actes reprochés à Ousman Sonko se sont produits entre janvier 2000 et septembre 2016. Il aurait agi en collaboration avec l’ancien président Yahya Jammeh, ainsi qu’avec des responsables des forces de sécurité et des services pénitentiaires. Ousman Sonko a occupé le poste de ministre de l’Intérieur de 2006 à 2016.