Par Tawa Tchagawou
Incapables de s’inscrire dans un dispositif d’intervention systématique, il urge que la commune se réveille vite pour assainir et mettre en valeur les zones non praticables, poussiéreux et inondées dans le but d’améliorer le niveau d’accès de la population aux services urbains de base. La route Cap Assiyéyé–Ccl long de 1,3 km, a été revêtue la dernière fois par la commune, avec des sables en granite rouge qui crées massivement de la poussière et nuis aux usagers et riverains. Ce qui n’est pas sans conséquence sur leur santé, sachant que les poussières provoquent des lésions pulmonaires et respiratoires.
Le 08 février 2023, le ton à la réhabilitation de cette route a été donnée mais jusqu’à présent rien n’est fait pour donner espoir aux riverains et usagers. Inscrite dans les projets prioritaires de la commune, la réhabilitation de la route susmentionnée et très empruntée vise l’amélioration du cadre de vie de la population. Première contribuable à travers le paiement des taxes municipales, qui doit être aux petits soins de la commune.
La route est trop poussiéreuse. Et les usagers respirent la poussière en passant cette voie qui mène à la mairie et c’est très triste », se lamente un passager à juste raison. Un autre lui emboîte le pas de la lamentation : « Moi, je suis asthmatique ! Contre mon gré, je suis exposé à la poussière, qui pourrait provoquer des pathologies respiratoires sachant que la poussière est très dangereuse ». La dangerosité de la poussière n’est plus un secret pour personne. « Les poussières provoquent généralement des lésions pulmonaires et respiratoires, mais certaines d’entre elles peuvent être la cause de cancers. Les principales maladies à l’inhalation de poussières sont les suivantes : Pneumoconiose bénigne », renseigne un docteur.
À cet effet, rappelons au maire Kovi Adanbounou, que la réalisation d’un grand projet présente en effet l’occasion de laisser une empreinte durable sur son territoire.
