Par Mon’Esse
Le président de l’Association des sociétés d’assurances du Cameroun (Asac), Thierry Kepeden, a invité les membres de son regroupement à capitaliser l’opération de vérification de l’existence d’une police d’assurance valide et de contrôle de l’authenticité des attestations d’assurance des véhicules terrestres à moteur, en circulation sur les voies publiques du pays.
Ladite opération «coup de poing» indique-t-il, sera encadrée par les forces de maintien de l’ordre avec l’appui du service dédié au ministère des Finances, et verra les véhicules en infraction «systématiquement mis en fourrière».
Si aucune enquête sérieuse n’a jusqu’ici permis de définir l’ampleur du phénomène dans le pays, beaucoup de spécialistes estiment néanmoins que la fraude prend de l’ampleur dans le secteur des assurances.
«Seule une fraction très marginale des escroqueries à l’assurance est identifiée par les assureurs. En réalité, les règlements de sinistres frauduleux pourraient atteindre jusqu’à 10% des primes encaissées. En termes d’enjeux financiers, cela représente des sommes très importantes pouvant plomber significativement les résultats d’une compagnie d’assurance et compromettre sa survie», peut-on lire dans un résumé de formation locale.
Depuis le 1er mai 2021, et pour lutter contre la fraude, les attestations d’assurance automobile, réputées plus sécurisées, ont changé de couleurs : marron, pour les engins de deux et trois roues ; verte, pour les véhicules de transport public (taxis et bus) et bleu, pour les autres catégories que sont les véhicules personnels ou d’entreprises, les engins de chantier, les pick-up et les camions.
