Par Mon’Esse
Le dossier digital d’un patient, explique le gouvernement, représente la mémoire intégrale et écrite de son passage dans un établissement hospitalier. Dans ce document, vient s’inscrire la trace de tout acte diagnostique, thérapeutique et préventif, ainsi que la réflexion de la relation médecin-malade. Il s’agit d’un outil de réflexion, de synthèse, de planification et de traçabilité des soins, voire de recherche et d’enseignement. C’est aussi un élément de centralisation des actions de tous les intervenants, dans le domaine de la santé.
Ce projet, note-t-on, fait partie du plan stratégique national de santé numérique 2020-2024, dont le budget global s’élève à quelque 11 milliards de francs.
Ledit plan connaît déjà une déclinaison opérationnelle avec la mise en œuvre progressive des opérations de dématérialisation et de digitalisation des recettes non fiscales, générées par les formations sanitaires relevant du secteur public.
«Lorsque vous avez un patient, sur la base de ses données digitalisées, le personnel de santé peut savoir ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas. Le dossier électronique du patient le suivra partout et le personnel de santé qui interviendra sur un patient va le faire en toute connaissance des causes», expliquait, en mi-novembre 2022 sur la radio publique, Manaouda Malachie.
Avec le DME, l’Etat entend ainsi réduire ses pertes dans le domaine qui, selon le département des Finances, s’élèvent annuellement à environ 700 milliards de francs.