Par Sandra Embollo
Meme en détention à la prison centrale de Kondengui, le patron du groupe l’anecdote continue de gérer ses affaires. Il y’a quelques jours l’on apprenait que l’homme d’affaires voulait vendre Télé Sud, la chaine télé basée en France et qu’il a lui-même racheté il y a juste deux ans.
Écroué à la prison principale de Kondengui pour « complicité de torture par aide » dans l’assassinat sauvage du journaliste Martinez Zogo, Amougou Belinga souhaite mettre sur le marché la chaîne de télévision panafricaine Telesud, dont les studios se trouvent dans le 7e arrondissement de Paris, en France.
Deux ans après seulement son rachat, cette chaîne, en plus de n’avoir pas pu s’imposer dans le paysage médiatique africain, a fortement du mal à faire des rentrées financières, face à une massa salariale annule qui s’élève à 150.000 euros.
Mais en attendant la vente effective de Télé Sud, Amougou Bélinga pourrait pénétrer un autre secteur d’activité « juteux ».
Selon le lanceur d’alertes Paul Chouta, le propriétaire de l’immeuble Ekang aurait racheté les stations services Socaepe. Citant des sources dignes de foi, le lanceur d’alertes rapporte que la dite station devra changer de nom dans les prochains mois. Le zomloa pourrait baptiser cette station « Belinga Petrolium ».
Rappel, le tribunal militaire a rejeté la demande de liberté provisoire d’Amougou Belinga. Mais, ses avocats ont fait appel en saisissant la Cour d’appel du Centre. L’un des juges de cette juridiction de seconde instance a annoncé le renvoi de l’affaire pour le mois d’avril prochain. Jean Pierre Amougou Belinga pourrait ressentir le vent de liberté bientôt.