Par René Mbarga
Disparu des radars depuis les graves accusations portées contre sa personne, le garde des sceaux Laurent Esso a pris part, ce vendredi matin, à la cathédrale Notre-Dame des Victoires à un office religieux en l’honneur de Gabriel Dodo Ndoké, ex ministre de l’industrie des mines et du développement technologique, qui sera porté en terre samedi à Batouri, dans la région du soleil levant.
L’artiste engagé Valsero invite, par une pétition en ligne, les camerounais de l’intérieur et de la diaspora, à souscrire massivement en signant, pour requérir, la démission du garde des sceaux. Formellement accusé par le lieutenant colonel Justin Danwe, ex directeur des opérations de la direction générale à la recherche extérieure (Dgre) d’être l’un des commanditaires de l’assassinat odieux et barbare de l’ex chef de chaîne de Amplitude Fm, Laurent Esso s’est muré dans son mutisme habituel.
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Selon les informations abondamment diffusées par notre confrère Jeune Afrique il y a quelques jours, on a appris qu’avant l’ouverture de l’enquête mixte police gendarmerie, Paul Biya avait demandé à son collaborateur, s’il était coupable. Celui-ci, prétendent ces mêmes indiscrétions, a ouvertement clamé son innocence. En argumentant qu’il n’est pas l’ami de l’homme d’affaires Amougou Belinga.
Cette situation est d’autant plus complexe que l’ancien commandant de la garde présidentielle Raymond Thomas Etoundi Nsoe, qui est par ailleurs, le beau-père du patron de Vision 4, a corroboré textuellement les dires de l’auteur de l’assassinat. Toutefois, les seuls éléments pouvant attester de la culpabilité du ministre de la justice, ce sont primo, le listing de ses appels de cette dramatique nuit du 17 janvier 2023, mais également le contenu de la conversation incriminant le garde des sceaux.
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