Par René Mbarga
Contrairement aux apparences, le patron du groupe l’anecdote n’a pas été inculpé pour assassinat, ni pour complicité d’assassinat; mais plutôt pour complicité de tortures. Après avoir dans un premier temps, reconnu le rapt, la torture et la mise à mort de Martinez Zogo dans des aveux écrits. C’est l’une des récentes dépositions de l’ancien directeur des opérations de la Dgre le lieutenant colonel Justin Danwe qui a finalement a été prise en compte. À savoir que ce sont les hommes de son commando et lui même, qui avaient kidnappé l’ex présentateur vedette de Embouteillage, l’avait torturé avant de le laisser vivant. De cette déposition, il ressort que c’est un second commando qui s’était chargé d’achever le journaliste.
Complicité de tortures…
En inculpant Jean Pierre Amougou Belinga, le commissaire du gouvernement Cerlin Belinga ne l’a pas directement indexé comme étant le commanditaire ni l’auteur de cet assassinat crapuleux. Mais plutôt tel un simple complice des tortures subies.
C’est ce qui a motivé la mise en détention provisoire de Jean Pierre Amougou Belinga à la prison centrale de Kondengui pour une durée de 6 mois, renouvelable deux fois ; c’est à dire le temps de trouver la scène du crime et les hommes du second commando ; les véritables assassins de Martinez Zogo. On court donc inexorablement, vers une libération du patron de Telesud à court ou à moyen terme.