Par Serge Aimé Bikoi
Boukar Abdourahim, directeur du cabinet de l’Assemblée nationale, met fin au phénomène de la circulation incontrôlée des documents à la chambre basse du parlement. Ce cadre de l’institution parlementaire indique que le président de l’auguste chambre ne signera plus jamais les faux documents. Et pour cause: cette déconvenue a conduit, ces derniers temps, à la publication des documents douteux et à la prolifération de nombreux visas imputés au président de la chambre basse du parlement camerounais.
Proactif, décisif et déterminé, Boukar Abdourahim a, illico presto, pris des mesures pour remédier à ces désagréments ayant terni l’image de l’Assemblée nationale ces derniers mois. Entre autres mesures diligentées la mise en place d’une commission de contrôle interne de la régularité des actes administratifs, dont la mission principale est de centraliser et de vérifier la signature du président de l’Assemblée nationale.
Cet organe est, dans la même veine, chargé d’évaluer la pertinence des documents avant qu’ils ne soient présentés à la signature de Cavaye Yeguie Djibril. C’est en réalité depuis le 18 avril 2023 que la commission de contrôle interne de la régularité des actes administratifs a été créée. Trois mois après, le directeur du cabinet de l’Assemblée nationale fait une évaluation et fait savoir à l’opinion publique nationale et internationale que les résultats sont prometteurs.
“Pas un seul visa ou document douteux n’a été signé par Cavaye Yeguie Djibril”,
clame Boukar Abdourahim,
qui mentionne, in fine, que cette situation malencontreuse aurait pu aller de mal en pis
“à cause des intérêts égoïstes des ennemis du président de l’Assemblée nationale”.
En rappel, Boukar Abdourahim est le directeur du cabinet de l’Assemblée nationale depuis le 30 décembre 2014. C’est en effet le bras séculier du président de l’Assemblée nationale, qui est, suivant sa trajectoire socioprofessionnelle, un diplômé de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), à qui Cavaye Yeguie Djibril a fait confiance tant il a été, tour à tour, son secrétaire particulier, par la suite, son conseiller spécial et, aujourd’hui, directeur du cabinet.
Depuis sa promotion comme directeur du cabinet, Boukar Abdourahim met à contribution son intelligence, sa sagesse et sa perspicacité au service du fonctionnement de l’organe névralgique et stratégique dont il a la charge. Aussi cet administrateur civil principal chevronné assiste-t-il son patron dans l’accomplissement de ses délicates missions.