Par Guy Ndinga
Ce dernier est accusé par ses adversaires d’avoir tenter de sortir une arme à feu lors des échauffourées.
Le bras de fer à la Fédération Camerounaise de Volley-Ball (Fécavolley) prend des proportions. Après les oppositions à distance et devant les tribunaux, les deux dirigeants qui revendiquent le leadership à la tête de cette association ainsi que leurs partisans se font face sur les terrains depuis deux semaines. Le 4 Mars 2023, les deux factions se sont affrontées à l’entrée du gymnase du collège Johnston, à Yaoundé.
Dans des vidéos postées sur les réseaux sociaux dès les premières heures de la matinée de samedi, l’on voit le président de l’une des factions Julien Serge Abouem tenter de semer des personnes que l’on ne voit pas de façon distincte. Par contre, l’on entend une voix qui l’accuse de vouloir sortir une arme à feu. Celui qui parle le défie, disant qu’il n’en fera rien parce qu’il ne sait pas la manier.
Dans le communiqué qu’il publie dans la soirée, Sandeau Nlomtiti, le communicateur de la faction de la Fécavolley que dirige Bourdanne Bello, évoque « la menace par arme à feu de la part de Monsieur Julien Serge Abouem A Boull, ancien président de la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley) sur des jeunes volleyeurs, déterminés à mettre fin à la situation invivable dont ils sont sujet ». Il assure que « n’eût été la prompte réaction de certains témoins de cette scène, on aurait certainement enregistré des pertes en vie humaines ». Il fait savoir que le 1er Mars 2023, Bourdanne Bello a saisi le Sous-Préfet de l’Arrondissement de Yaoundé 1er, par courrier portant en objet : « troubles à l’ordre public » et l’accusant de « nuisance » au travail de son exécutif.
« Je viens par la présente vous prévenir de graves troubles à l’ordre public qui risquent de se produire ce week-end du 03 au 04 mars 2023 à Djoungolo au Collège Johnson situé dans l’enceinte de l’Eglise Protestante ».
rapporte Sandeau Nlomtiti en citant la correspondance de son patron au chef de terre.
Dans le camp d’en face l’on bat en brèche cet argumentaire.
Sur les réseaux sociaux, Dimitri Amba, un journaliste qui soutient le camp d’Abouem écrit : « avide d’inspiration, l’on décide de faire valoir l’argument de la force en postant de supposés volleyeurs à l’entrée du gymnase du collège Johnston. Curieux volleyeurs avec des bras de catcheurs. On dira des bodybuildeurs qui ne peuvent même pas faire un service encore même monter au filet. Des zozos ramassés et recrutés pour la circonstance juste pour faire croire que l’ordre public serait menacé. Que non ! les Bourdos et bourdanoves ne savent plus où mettre la tête. Ils ont perdu le nord et se cherchent une place au soleil. Leurs soutiens au cimetière n’arrivent pas à leur trouver du boulot ». Aucun mot sur la supposée tentative d’usage d’une arme à feu…
La compétition de la faction Abouem, le premier regroupement de la saison de volley-ball, a pu se tenir à Yaoundé. Tandis qu’à Douala, le groupe conduit par Bourdanne Bello organisait le « tournoi national open de volley-ball », une compétition de beach volley.