Avec Saint Eloi Bidoung
Ce sera quand le gouvernement en place agira en solidarité, pour l’intérêt de la Nation et du citoyen lambda, quelque soit sa tribu et son âge.
Ce sera quand les camerounais d’en haut, scandaleusement nantis, embourgeoisés par les rapines dans les caisses de l’Etat, se souviendront des camerounais d’en bas, de la bayam-sellam qui paie ses petits impôts afin d’en faire de grandes sommes pour le trésor public, que ceux-ci doivent gérer pour l’intérêt général et ne voleront plus pour leurs intérêts personnels.
C’est bien un 20 mai. Mais, dans un pays où il existe autant d’antagonismes, autant de rivalités, autant de stigmatisation et autant de méfiances entre les compatriotes. Ce vin a très mauvais goût.
Mes chers compatriotes, Faites de l’Unité un objectif collectif. Faites de l’Unité une conquête individuelle et collective, un bien à partager.
Nous avons espoir que les générations futures, celles qui n’auront pas été corrompues par celles actuelles et les précédentes feront de l’unité nationale une fête nationale, après que celle-ci soit restée longtemps une quête nationale. Nous ne serons plus là pour louer cette performance qui hissera le Cameroun au faîte de l’unité nationale, cette construction qui est l’espérance de tant de nations dans le monde.
Avec vous, nous voulons, avec la participation de tous, laisser aux générations futures une assiette sinon pleine du moins propre. Si nous la leur laissons pleine, elles y trouveront ce que nous aurons fait pour que l’Unité nationale soit effective et active au Cameroun, malgré tout et contre tout.
Si nous ne pourrons pas la remplir pour leur laisser un legs précieux, nous ferons tous les efforts pour la laisser propre, afin qu’elles y mettent ce que les temps prochains leur permettront de faire, pour parvenir à l’Unité nationale qui nous aura été très difficile à réaliser nous, nos aînés et nos aïeux.
Entretemps, faites de l’unité nationale un objectif à atteindre. Mieux avec la participation de tous, encore une grande fortune que nous laisserons à nos enfants. Un héritage qui vaut mieux que ces manoirs gigantesques qu’ils ne pourront pas entretenir et qui seront très vite délabrés. C’est cette fête nationale qui nous attendait hier et qui nous attend demain, bien parés dans nos plus beaux habits, resplendissant dans nos merveilleux atours, mains dans les mains dans un triangle fort et prospère. Bonne lecture.