Par Joël Onana
«Aucune ville au Cameroun n’est épargnée par les coupures d’électricité qui entraînent entre autre, le ralentissement des activités de plusieurs unités de production et la destruction des biens dans les ménages. Quelles sont les raisons connues qui justifient les coupures d’électricité intempestives au Cameroun ? Si la demande en énergie au Cameroun est sensiblement de 1500 megawatts, la production elle, est environ de 1000 megawatts, à ce gap de 500 megawatts nous rajoutons les pertes dues au transport soit 10%, donc dans le circuit de consommation de l’électricité au Cameroun, nous avons environs 900 megawatts injectés.
Les centrales thermiques Kpdc et Dpdc du groupe Globelecqui ont pour objectif de renforcer l’offre de production énergétique au Cameroun sont en arrêt et évoquent pour raison : des factures impayées de leur principal client qui est Eneo. Eneo de son côté réclame des factures impayées de centaines de milliards à son client qui est l’Etat du Cameroun Nous savons de quoi il en retourne, pourquoi des mesures prévisionnelles n’ont pas été mises en œuvre par les responsables en charge dans le gouvernement de la gestion énergétique sachant que cette situation perdure depuis plusieurs années ?
C’est pourquoi nous pensons et disons que le principal responsable de la crise énergétique au Cameroun est son État et son gouvernement qui n’a pas su prendre les mesures nécessaires pour faciliter les paiements des factures des fournisseurs. Dans cette vidéo je partage avec vous mon analyse de la situation énergétique que traverse depuis quelques temps le Cameroun ».
