Par Rostand TCHAMI
Démarrée le 11 novembre 2022, la troisième session ordinaire de l’Assemblée nationale s’est achevée le 10 décembre dernier. Le député du Mayo Sava a, dans son discours de circonstance, partagé une réflexion en deux points avec ses collègues. Le premier porte sur la crise climatique.
” La récente Cop 27 en Egypte s’est achevée sur un bilan mitigé. Certes, l’adoption d’un fonds spécial pour la réparation des dégâts climatiques dans les pays en développement, est une avancée notable. Cependant, je demeure convaincu que l’Afrique, dont le Cameroun, risque de subir pendant longtemps encore, les effets néfastes des changements climatiques. En attendant la manne des pays industrialisés, n’est-il pas déjà temps, mais alors grand temps, d’envisager des solutions endogènes et durables ? “
S’est-il interrogé.
Pour illustrer ses déclarations et son inquiétude, il a parlé de sa région natale, l’Extrême-nord, qui fait l’objet de multiples inondations aux conséquences dévastatrices et qui à ce jour, vit sous la menace d’une catastrophe alimentaire sans compter les éventuelles épidémies et autres perturbations de l’environnement. C’est à coup sûr, un moyen pour le président de la chambre basse du parlement, de mettre la pression sur les géographes camerounais.