Avec Actu Cameroun
Le chef de l’Etat camerounais est très mécontent de la gestion médiocre du football camerounais depuis deux ans, ceci avec l’arrivée de l’actuel exécutif à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Dans son discours à la jeunesse camerounaise ce samedi 10 février 2024, le locataire d’Etoudi, le palais du peuple camerounais dit clairement que l’Etat dépense l’argent du contribuable pour ce sport.
Pour faire simple, comme l’argent du contribuable est dépensé à des fins inutiles depuis deux ans, les camerounais sont en droit de réclamer une meilleure gestion. En des mots, simples, Paul Biya, veut dire qu’il n’est pas satisfait de la gestion de Samuel Eto’o à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
Après avoir écouté ce discours, je me demande si ceux qui voient la jalousie partout vont aussi dire que Paul Biya est jaloux de Samuel Eto’o
« Je sais l’importance que vous accordez au football. L’Etat, dans le contexte difficile qui est le nôtre, consent de lourds sacrifices financiers à cet égard. Il est donc en droit d’exiger une meilleure organisation et de meilleurs résultats »,
a indiqué Paul Biya dans son message à la jeunesse. Bien plus conscient de ce désastre dans lequel le football camerounais est actuellement, il dit avoir pris des mesures.
« Nous allons y veiller. Le Gouvernement et tout particulièrement le Ministère en charge des sports ont reçu des instructions claires sur le sujet. », ajoute Paul Biya. pour plusieurs analystes ce discours est un désaveu de la gestion de Samuel Eto’o. « Après avoir écouté ce discours, je me demande si ceux qui voient la jalousie partout vont aussi dire que Paul Biya est jaloux de Samuel Eto’o. Vont-ils aussi le classer dans l’équipe de Hibou Fc? »,
questionne un analyste.
C’est avec de telles attitudes qu’on construit et installe médiocrité
« Ces faux supporters de Eto’o ne savent pas combien ils lui rendent un très mauvais service. On ne peut pas avoir un si mauvais résultat à la Can et continuer de taxer de jaloux tous ceux qui critiquent pourtant à raison la gestion de l’équipe nationale. C’est avec de telles attitudes qu’on construit et installe médiocrité »,
clame un autre analyste.
