Par Léopold DASSI NDJIDJOU
Le message précise que des affrontements qui ont eu lieu le 31 mars dernier à un poste de contrôle avancé au sud de la localité de Kaï Kaï dans le département du Mayo-Danay, dans la région de l’Extrême-Nord, entre des jeunes conducteurs de motos et des gendarmes, on décompte à ce jour 8 morts dont 1 gendarme, 7 motos taximen et plus de 10 blessés graves. Tout en exprimant ses condoléances aux familles des victimes et en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés, l’Udc appelle les autorités à
« ouvrir une enquête sans complaisance afin d’établir la responsabilité des uns et des autres pour qu’ils répondent de leurs actes par devant la Justice ».
Par ailleurs l’Udc invite les responsables de Maintien de l’ordre et de sécurité ainsi que tous les acteurs locaux
« à renforcer les liens de convivialité, dialogue permanent avec les populations afin de prévenir les conflits sociaux dans la localité ».
Pour finir, aux militants de son parti dans la localité, elle leur annonce que
« la grande famille Udc exprime son réconfort tout en les rassurant qu’ils ne sont pas seuls face à cet incident ».
Dans la foulée, elle les invite à tenir face à l’adversité, à ne pas baisser les bras, à garder l’espoir et de continuer à croire au Cameroun. Pour rappel, il faut souligner que ce jour-là, le préfet de Mayo-Danay avait annoncé qu’il y avait eu
« une matinée tumultueuse (dimanche 31 mars 2024) du côté de Kai-Kai entre les gendarmes qui étaient en contrôle et les populations, les assaillants qui les ont poursuivies. Au final, cet incident a fait cinq morts parmi lesquels un gendarme. Cinq autres gendarmes ont été blessés »,
avait-il alors déclaré.
Seulement, ces chiffres ont visiblement évolué depuis lors selon les sources proches du dossier et expliquent toute la pertinence de l’appel du leader du l’Udc.