Par Julie Peh
De l’avis de plusieurs observateurs de notre landerneau, il y a comme un management vicieux et nocif à l’Assemblée nationale camerounaise. Un député dénonce l’absence d’eau et d’électricité à la chambre basse du parlement camerounais.
« Chers Collègues, depuis hier, 27 Mars, nous sommes privés d’eau et d’électricité à l’hôtel des députés. Une vraie honte planétaire. Eneo a coupé à Cause d’une facture cumulée et impayée de 122 millions de Fcfa »,
Commente un député.
« Le pauvre directeur de l’hôtel, malgré toute sa disponibilité, sa serviabilité et son ingéniosité est totalement désemparé. Il est neutralisé par les mafieux, les rapaces qui gèrent l’institution. On envoie 30 millions pour le fonctionnement mensuel de l’hôtel, on reprend back-back près de la moitié le même jour. Et les pauvres députés doivent trinquer…… Tous impuissants ? Les regards hagards. L’hôtel a été alimenté au groupe électrogène hier soir jusqu’à 2h 20 mn du matin. Tchak. Tchak. Le carburant est fini »,
Poursuit-il.
« Tous dans le noir, la chaleur et les moustiques. Quelle épouvantable nuit ! En pleine session Parlementaire. Quand le drame se dispute avec la vadrouille ambiante. À l’hôtel des députés, on déteste l’informatisation des services. Tout manque : La literie, les clims, des repas approximatifs et parfois même l’eau à boire. Mais les vendredis, tel un rituel, les intouchables débarquent fièrement pour » racler la recette hebdomadaire » et fondent dans la nature. On peut imaginer la résonance des joyeusetés des week-ends »,
Explique celui-ci.
« Pouah ! Et dire que cet hôtel a un Comité de gestion où trônent cinq de nos braves collègues plus disposés à pointer leurs perdiems qu’à défendre la qualité des services de l’hôtel. Maintenant ç’en est trop et ça Suffit ! Le règne des médiocres, des méchants et des voraces ne saurait perdurer indéfiniment. Changez de Logiciel managérial bon Sang. Nous sommes en plein ramadan et en pleine semaine Pascale. Arrêtez de torturer les autres. Allez dire ! »,
Conclut le député.