Par René Mbarga
Dans un communiqué publié vendredi, le comité de protection des journalistes (Cpj) a condamné la suspension par le conseil national de la communication (Cnc) du périodique The Post et de son directeur de publication Yerima Kini Nsom, pour une durée de un mois. Le 12 septembre dernier, le même média avait déjà avait été interdit de distribution dans la région du Sud-Ouest par son gouverneur Bernard Okalia Bilaï, après une grande une, faisant état de ce que 66% des camerounais seraient favorables à un coup d’État militaire dans le pays.
SOS presse en danger…
Selon la responsable Afrique du comité de protection des journalistes (Cpj):
“Le fait que The Post ait été sanctionné et pénalisé par les autorités n’est pas seulement excessif, mais disproportionné” et plus loin, a poursuivi Angela Quintal :” La liberté de la presse n’est pas une réalité au Cameroun”
déplore la mise en cause.
Pour rappel, après la découverte en janvier 2023 de la dépouille mortuaire de l’ancien chef de chaîne de Amplitude Fm Martinez Zogo, dans une banlieue de Yaoundé ; le Cameroun avait perdu de nombreux points, dans le classement mondial de la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières (Rsf).