Par Serge Aimé Bikoi
Tout au long de cette journée, il y a eu de nouveaux développements liés à cet acte odieux. En effet, selon des sources judiciaires, S.L. Ngo Yebel a été tuée et dépecée par son fils, le nommé Landry Batek Yebel. Âgé d’une vingtaine d’années, il était secrétaire d’administration récemment sorti de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam).
“Naccusez personne! Elle (Sylvie Louisette Ngo Yebel ) a été tuée par son fils d’une vingtaine d’années sûrement sous l’effet de stupéfiants. Ce criminel dit qu’il ne s’entendait pas avec sa mère. Il vient d’être arrêté et est déjà passé aux aveux complets. C’était autour de 12h et 20mn”.
Ce message circule, d’ailleurs, dans plusieurs plateformes informatives.
Landry Batek Yebel a été donc interpellé cette mi-journée par des éléments de la gendarmerie nationale. Après son forfait, il a dépecé le corps et rangé les parties dans deux valises qu’il a dissimulées dans un ruisseau non loin du domicile familial au quartier Etoa-Meki à Yaoundé. Des sources relatent que ces derniers temps, il y aurait eu de vives tensions entre la victime et son fils.
Le rédacteur du même message ajoute que le fils de Ngo Yebel aurait aussi tué sa grand-mère en décembre 2023, mais l’information a été étouffée avec l’aide de la victime d’aujourd’hui. La même source relaie qu’il serait aujourd’hui détenu si sa génitrice n’avait pas dissimulé son premier crime.
En rappel, S.L. Ngo Yebel œuvrait pour la préservation de l’environnement et la protection de la biodiversité, des missions essentielles pour l’avenir de la planète terre. Elle était experte en communication au secrétariat exécutif de la Comifac. Titulaire d’un diplôme de communication d’entreprise et d’un Master en management environnemental et développement durable, S.L. Ngo Yebel était chargée de la communication de la Comifac depuis février 2019.
De septembre 2012 à novembre 2016, elle a été responsable de la communication à Traffic bureau Afrique centrale. Elle a joué un rôle majeur dans la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale et elle a contribué à polir l’image de la Comifac aux niveaux international, régional, sous-régional et au sein des États membres.