Par Joseph OLINGA N.
“L’année 2024 est une année d’importants défis.” Projection exprimée par le ministre camerounais de la communication, René Emmanuel Sadi. C’était lors de la cérémonie de présentation des voeux des personnels et collaborateurs au patron de la communication dans le gouvernement.
Le 25 janvier 2024, le ministre de la communication a réitéré la promesse faite aux professionnels des médias à capitaux privés, en début d’année 2023. Des médias qui, de l’aveu du ministre de la communication, Sont caractérisés par des conditions de travail difficiles. La même source souligne la fragilité économique “aiguë” qui handicape fortement l’exercice de la profession de journaliste dans les médias à capitaux privés du Cameroun.
C’est fort de ce constat que le ministre de la communication donne “l’assurance aux professionnels des médias que la prise en compte de cette préoccupation demeure une priorité de premier plan pour le gouvernement.” Préoccupation qui consiste au “relèvement du niveau d’intervention direct de l’État en faveur des médias imprimés et et signalétiques relevant du secteur privé.”
Difficile de savoir si le ministre camerounais de la communication fait allusion aux subventions aux médias ou à l’aide à la presse privée. Seule certitude, le ministre camerounais de la communication conditionne l’exécution des promesses gouvernementales à l’accroissement du budget de son département ministériel.
C’est une promesse quasi identique qui est faite aux médias audiovisuels, éligibles au fonds de développement de l’audiovisuel. A ce segment des médias à capitaux privés, le ministre de la communication indique que les récentes avancées enregistrées dans le dossier de finalisation des textes d’application de la loi 2015, régissant l’audiovisuel au Cameroun, permettent de penser que l’activation du fonds de développement de l’audiovisuel “pourra s’effectuer à moyen terme, dès lors que les ressources attendues du dividende numérique seront disponibles.”