Par René Mbarga
Depuis vendredi dernier, les admissibilités aux concours de la police (Commissaire, officier, inspecteur et gardien de la paix ) sont connus. En attendant les épreuves orales, la toile s’enflamme du fait de la présence sur la liste des admissibilités de 450 ressortissants de l’aire géographique Fang Béti et assimilés ; regroupant les régions du Centre, Sud et Est.
S’exprimant sur le sujet, le cyber activiste Framboise Doumbe Ding dénonce :”On nous a expliqué à une époque qu’il fallait bannir le mérite dans les concours pour laisser la place à la politique de l’équilibre régional supposé plus juste et censée accorder la chance aux enfants venus de toutes les régions du Cameroun” a t’il mentionné, et plus loin poursuit il :” Sauf qu’à l’observation des faits, il apparaît qu’il n’existe ni mérite, ni équilibre régional dans les critères d’admission aux grandes écoles. Il n y a que le clientélisme et surtout le tribalisme qui priment comme critères de sélection” a inferé le mis en cause.
Quid des revendications de 10 millions de nordistes…
En 2020, une organisation non gouvernementale (Ong) dénommée 10 millions de nordistes avait vu le jour. Créée par le journaliste Guibai Gatama, cet organe de la société civile s’était donné pour mission, de lutter contre la sous répresentation des ressortissants du septentrion camerounais dans certaines hautes fonctions administratives. Pour donner le ton, 10 millions de nordistes avait révélé, après avoir passé au crible ; les résultats définitifs de quelques concours d’entrée à l’école nationale d’administration et de magistrature (Enam) que les quotas de répartition n’avaient pas été respectés. Quelques jours plus tard, c’est à dire, le 18 novembre 2020; 10 millions de nordistes avait été déclaré illégal, par le ministère de l’administration territoriale.