Par René Mbarga
L’ancien patron de la direction générale de la recherche extérieure (Dgre) est poursuivi pour : tortures, complicité de torture, omission de porter secours, arrestation et séquestration aggravée en coaction et violation de consigne en coaction. Les charges retenues contre l’ex patron du contre-espionnage, sont contenues dans l’ordonnance aux fins de dessaisissement d’un juge d’instruction signé par le président du tribunal militaire de Yaoundé, le colonel Jacques Baudouin Misse Njone. C’est indubitablement la raison pour laquelle, Léopold Maxime Eko Eko n’a pas jugé utile d’engager une procédure de remise en liberté provisoire.
Ordonnance 230, 324 du tribunal militaire…
Entendu plusieurs fois, par les enquêteurs de la commission mixte police gendarmerie ; Léopold Maxime Eko Eko est resté constant sur sa ligne de défense, à savoir qu’il n’était au courant de rien. C’est le lieutenant colonel Justin Danwe qui a tout seul, planifié et mis en exécution l’opération d’élimination physique , visant l’animateur Mbani Zogo Arsène Salomon. Nonobstant les dénégations du maître espion, l’argument relatif à la mise en mission de plusieurs éléments de l’agence en service dans le septentrion, à l’insu du grand patron n’a jamais convaincu, ni les enquêteurs encore moins l’ancien juge d’instruction Prosper Oyono Ebessa ; à l’origine de l’ordonnance d’incarcération du mis en cause.