Par René Mbarga
Le Cameroun s’est abstenu, dans le cadre du vote d’une résolution condamnant, les implantations illégales de l’État d’Israël en Palestine et en Syrie. Allié incontestable de Tel Aviv, les forces spéciales de l’armée camerounaise et la garde prétorienne du président Biya ont pour formateurs, des ex officiers supérieurs de Thsahal.
Quid de la politique du non alignement…
Selon un diplomate camerounais qui a requis l’anonymat, le principe de non-ingérence aux affaires intérieures d’autres pays et le non alignement, constituent les boussoles de la diplomatie du Cameroun depuis, le premier président Ahmadou Ahidjo. Pour cet interlocuteur de Panorama papers, le refus de voter pour l’un ou l’autre camp est une manifestation flagrante de cette neutralité, qui a toujours été le maître mot de notre agenda diplomatique, depuis l’ère de la guerre froide.
Pour rappel, considéré comme un département ministériel de souveraineté au Cameroun ; le ministère des relations extérieures est dirigé par un ministre délégué. Le président de la république étant au demeurant, le véritable titulaire de ce strapontin.