Par Julie Peh
Outre les attaques meurtrières contre plusieurs installations militaires, les terroristes ont tué des dizaines de fidèles dans une mosquée de Natiaboani et des églises à Essakane, un chef tribal et son équipe de sécurité à Kominyenga, ainsi que des équipes routières civiles à plusieurs endroits. De telles attaques contre des civils, notamment dans leurs lieux de culte, sont répréhensibles. Lors d’incidents distincts, les forces burkinabè auraient attaqué et tué des civils à Tuy. Ces attaques les plus récentes font suite à de précédents incidents de violences à grande échelle contre des civils en 2023, notamment à Karma, Zaongo et dans plusieurs localités de la province du Soum. Nous appelons les autorités de transition à mener à bien leurs enquêtes sur ces incidents avec intégrité et transparence et à demander des comptes aux responsables.
Nous réitérons nos précédents appels aux autorités de transition pour qu’elles veillent à ce que les opérations de sécurité soient planifiées et exécutées dans le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales des civils. La seule solution à long terme au fléau du terrorisme consiste à développer une bonne gouvernance fondée sur l’État de droit, le respect des droits de l’homme et la promotion de la cohésion sociale.
Les États-Unis restent un partenaire engagé auprès du peuple burkinabé, fournissant des centaines de millions de dollars en aide au développement et en aide humanitaire, ainsi qu’un soutien antiterroriste aux acteurs de la sécurité civile et des forces de l’ordre.