Par Arlette Akoumou Nga
Plus de deux douzaines de sources ont déclaré à CNN que Harris avait rassemblé des informations pour l’aider à pénétrer ce qu’elle appelle parfois la « bulle » de la pensée de la campagne Biden, disant aux gens qu’elle avait l’intention d’utiliser ces renseignements pour pousser à des changements de stratégie et de tactique. les espoirs mettront le ticket en meilleure forme pour gagner. De nombreux démocrates de premier plan, inquiets d’une campagne dont ils craignent qu’elle ne dépasse un point de non-retour, affirment que leurs conversations avec Harris ont été un changement surprenant et bienvenu, après des mois de sentiment d’abandon par la Maison Blanche et le siège de campagne de Biden à Wilmington. Delaware. “Les plaintes pour ‘énurésie nocturne’ sont rares parmi les gens”, a déclaré une personne ayant assisté à l’une des réunions, décrivant l’état d’anxiété général qui circule dans les principaux cercles démocrates. “L’aile ouest et la campagne doivent être meilleures.”
Harris a fait du bon travail en répondant à ces réponses, a ajouté la personne, « et mérite le crédit pour cela ». Beaucoup de ces personnes affirment également que les conversations ont modifié leur opinion sur la vice-présidente, la considérant désormais comme une partie plus intégrante et complémentaire de l’effort de réélection.
Les efforts accrus de Harris arrivent à un moment critique. Son mandat s’est largement stabilisé après des premières années de dysfonctionnement intense, et elle s’est lentement affirmée avec plus de confiance en public, y compris dans son discours de vendredi à la Conférence de Munich sur la sécurité, qui visait à rassurer les Européens alarmés par un éventuel retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Maison. Mais les forces républicaines ont capitalisé sur son faible taux de popularité et sur l’âge avancé de Joe Biden en axant davantage la campagne de 2024 sur Harris et ses chances de devenir présidente, d’autant plus que les questions sur l’acuité mentale du président continuent de définir sa propre candidature. Il y a même des démocrates qui se plaignent encore que la meilleure chose que Biden puisse faire pour augmenter ses chances serait de se lancer dans le fantasme de se débarrasser de son vice-président.
Harris ne s’engage dans rien de tout cela. Elle ne laisse pas non plus échapper aucun coup porté au président ni aucune suggestion selon laquelle il aurait du mal à obtenir du soutien. Elle ne complote pas et n’agit pas dans le dos de la campagne – presque toujours, au moins un assistant de campagne était dans la salle pour ses discussions. Mais cela ne veut pas dire qu’elle n’est pas préoccupée par l’état des efforts de réélection, affirmant fréquemment en public qu’elle et le président doivent remporter un second mandat. Elle dit souvent lors de conversations en tête-à-tête et de réunions en petits groupes, décrites à CNN par deux douzaines de personnes, qu’elle ne craint pas que Biden perde face à Trump – mais elle craint de perdre « sur le canapé ». Harris a tendance à mettre fin aux conversations souvent tendues avec un rassurant « Au fait, nous allons gagner ». Mais chaque réunion l’a amenée à demander au personnel d’organiser davantage de réunions, souvent entrecoupées de davantage d’appels et de demandes de suivi, alors qu’elle approfondit ce qui, selon beaucoup, ne va pas. Elle appelle cela des « choses à faire ».
“Les gens aiment voir le vice-président non seulement jouer le rôle de pom-pom girl et de promoteur du ticket, mais avoir des conversations approfondies sur la façon dont nous transmettons nos messages et comment nous gagnons”, a déclaré Levar Stoney, le maire de Richmond, en Virginie, qui a assisté à une réunion de plusieurs personnes. douzaine d’hommes noirs en politique et en finance le mois dernier à l’Observatoire naval.
