Par Julie Peh, Avec Bfmtv
Selon un rapport de Bfmtv ,rien qu’en France, l’Ong Transparency International compte au moins 33 propriétés plus ou moins luxueuses. Hôtels particuliers, appartements: Au moins 21 sont situés dans la capitale, selon le groupe communiste au conseil de Paris. Libération en recense même 28, dans des coins cossus de Paris, pour une valeur minimale et certainement sous-estimée de 85 millions d’euros. Tous ces biens font l’objet de saisies pénales.
Suite à ces saisies par l’Etat français, au lieu que ces biens immobiliers soient rendus à l’Etat gabonais dont l’argent a été volé pour les acquérir, des députés du pays ont demandé à ce qu’ils soient attribués à la ville de Paris pour qu’elle en fasse des logements sociaux. Selon Bfmtv, la proposition est formulée dans un vœu qui sera soumis au conseil de Paris à partir du 3 octobre. Elle s’appuie sur un arrêt de la Cour d’appel de Paris datant de 2022. Cette décision de justice atteste que « ces propriétés ont été acquises avec « de l’argent issu de détournements de fonds publics et des sommes considérables provenant du délit de corruption des sociétés pétrolières, notamment Elf Aquitaine, aujourd’hui TotalÉnergies ».
Rappelons qu’Ali Bongo, le désormais ex président du Gabon a été renversé par l’armée du pays le 30 août dernier et plusieurs de ses collaborateurs, son fils et sa femme, ont été arrêtés par les nouvelles autorités gabonaises. Ce coup d’Etat a marqué la dégringolade d’une dynastie qui a régné et surtout, profité largement et sans partage des richesses du pays d’Afrique centrale.
