Par Joel Onana Avec Afp
Après le classement sans suite d’une première plainte pour détention arbitraire, déposée le 1er septembre auprès du parquet de Paris, les avocats de la famille Bongo Ondimba ont saisi l’Onu. Dans une communication adressée au Groupe de travail sur la détention arbitraire le 19 mars, Mes François Zimeray, Jessica Finelle et Catalina de la Sota appellent à la « remise en liberté, sans délai » de Al Noureddin Bongo Valentin Brice Clotaire Oligui Nguema Ali Bongo Ondimba.
Profitant de la récente visite au Gabon d’une délégation du Sous-comité des Nations Unies pour la prévention de la torture (Spt), deux des avocats de la famille d’Ali Bongo ont déposé, jeudi 21 mars, une plainte dans le but de faire reconnaître par l’Organisation des Nations Unies (Onu) la « détention arbitraire » à laquelle seraient soumis leurs clients à Libreville depuis le coup d’État du 30 août 2023.
L’ex-président du Gabon Ali Bongo, sa femme Sylvia et trois de leurs enfants demandent à un groupe de travail de l’Onu de reconnaître leur « détention arbitraire » après le coup d’État de l’armée du 30 août 2023, selon une plainte transmise ce jeudi à l’Afp.