Par Sasha Blanche
Malabo reproche à ces trois pays d’avoir dépêché des diplomates à un meeting de campagne d’un des deux mouvements d’opposition autorisés à présenter des candidats, mais qui ne pèsent pas lourd face au tout puissant Parti Démocratique de Guinée équatoriale (Pdge) du président Obiang.
Selon des photos diffusées par le pouvoir, des diplomates espagnol, français et américain ont assisté sur invitation comme pour toutes les ambassades à Malabo affirme ce mouvement au meeting de la Convergence pour la démocratie sociale (Cpds),où la campagne pour les présidentielles, législatives, sénatoriales et municipales a été officiellement ouverte jeudi 3 novembre.
Le chef de l’État n’aura que deux challengers le 20 novembre : Andrès Esono Ondo, de la Cpds, et Buenaventura Monsuy Asumu, candidat du Parti de la Coalition Sociale démocrate (Pcsd), allié au Pdge dans les précédents scrutins.
Andrès Esono Ondo se présente pour la première fois, Buenaventura Monsuy Asumu pour la troisième. Il avait été candidat face au président Obiang, en 2002, 2009 et 2016.
Jeudi, dans un tweet du porte-parole du Département d’Etat Ned Price, Washington, « préoccupée par des informations sur des arrestations et le harcèlement de membres de l’opposition et de la société civile », avait exhorté Malabo à organiser des « élections libres et justes » et encouragé le pouvoir à « promouvoir une société plus inclusive, pacifique et démocratique en permettant l’expression des diverses opinions politiques ».